Nos 199 projets sont menés dans 25 pays par 3007 collaborateurs nationaux, 219 expatriés et 139 salariés au siège.
Devenue Première Urgence Internationale en 2011, l’association intervient aujourd’hui en Amérique Latine, en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient et en Europe pour engager des actions directes d’aide en faveur des populations subissant des crises.
Le secteur de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement ou WASH (Water, Sanitation, and Hygiene) est un des trois principaux domaines de l’aide humanitaire.
Première Urgence Internationale agit dans des situations d’urgence au sein desquelles les populations touchées doivent faire face à des conditions environnementales, d’eau, d’hygiène et d’assainissement détériorées, mettant en danger leur santé.
Les principaux objectifs sont de :
La malnutrition se définit comme un déséquilibre entre les apports en éléments nutritifs consommés et les besoins de l’organisme. Première Urgence Internationale a pour principal objectif de contribuer à améliorer l’état de nutrition et de santé d’une communauté cible et de réduire la mortalité infanto-juvénile.
Chez Première Urgence Internationale, la prise en charge de la malnutrition aiguë comprend plusieurs volets :
Première Urgence Internationale reconnaît la définition de protection adoptée par l’Inter-Agency Standing Committee (IASC) et par la communauté humanitaire qui désigne : « toutes les activités visant à obtenir le plein respect des droits de l’individu, conformément à la lettre et à l’esprit des corpus de droits pertinents ».
Nos 3 grands objectifs sont :
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme « un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».
Selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), on parle de sécurité alimentaire lorsque « tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique, social et économique à une nourriture suffisante, salubre et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active ». La sécurité alimentaire repose sur quatre éléments majeurs : la disponibilité, l’accès, l’utilisation et la stabilité de ces composantes dans le temps.
Première Urgence Internationale déploie trois modalités sur le terrain pour la mise en œuvre des activités en SANME :
Première Urgence Internationale intervient à travers une méthode opérationnelle innovante visant à reconnaître la complexité des situations humanitaires, à identifier et comprendre l’ensemble des besoins des personnes touchées par une crise.
Elle a pour objectif de mieux cibler les actions prioritaires pour stabiliser puis améliorer la situation des groupes les plus vulnérables, et d’assurer la coordination de l’ensemble des acteurs sur le terrain. Elle permet de prendre en compte toutes les dimensions d’une problématique et de proposer une combinaison de solutions efficientes et efficaces en s’appuyant sur nos secteurs d’interventions, et d’avoir un impact fort et durable pour les populations.
Cette approche dite « intégrée » tient compte également des enjeux transversaux liés à l’action humanitaire.
La phase d’exploration est une étape indispensable à toute intervention humanitaire. Elle permet d’analyser les besoins immédiats et prioritaires sur le terrain, et nous permet d’évaluer la pertinence d’intervenir.
La première étape consiste à évaluer l’accès dans une zone où une population a été affectée par une crise – provoquée par une guerre, un effondrement économique, une catastrophe d’origine climatique ou une urgence de santé publique.
L’objectif est d’analyser les besoins prioritaires de cette population, sous l’angle de la sécurité alimentaire, de l’eau, l’hygiène et l’assainissement, de la santé primaire, de la santé mentale et l’appui psychosocial, de la protection et des abris afin de définir une stratégie de réponse adaptée. La mission exploratoire permet aussi d’évaluer les modalités requises d’un point de vue légal, administratif, logistique, financier et en termes de ressources humaines afin de pouvoir lancer une opération d’urgence et éventuellement d’ouvrir une mission.
L’aide humanitaire se déploie aujourd’hui sur une planète victime d’un phénomène à présent connu de tous : le changement climatique. C’est pourquoi Première Urgence Internationale est directement touchée par ces nouveaux enjeux environnementaux et climatiques et se mobilise depuis 2019 sur la question, qui est devenue à présent un élément central de notre stratégie.
Première Urgence Internationale prend en compte les dérèglements climatiques et environnementaux et leurs impacts (chaleurs extrêmes, sécheresses, inondations, pertes de productivité de la production agricole, pollution…), et tend à adapter ses modes d’interventions pour répondre aux nouveaux besoins créés par leurs conséquences. Elle vise également à diminuer l’impact de ses interventions sur l’environnement et de s’assurer de la réduction des risques sur les communautés concernées ainsi que sur leur environnement naturel.