Asie
La Corée du Nord a été un des premiers pays à fermer ses frontières lorsque la pandémie de COVID-19 s’est déclarée en Chine. L’économie du pays, basée essentiellement sur son agriculture et ses échanges commerciaux avec la Chine, a été lourdement impactée par la crise sanitaire. Le pays traverse régulièrement des phases de pénuries alimentaires, causées à la fois par les fortes variations climatiques, mais aussi du fait des sanctions imposées. 18 millions de personnes, soit près de 70% de la population, dépendent actuellement des distributions alimentaires du régime, qui s’approvisionne auprès des fermes collectives du pays, qui sont soumises à une politique de quotas dont l’objectif est de rationaliser l’ensemble de la production agricole. Ces rations distribuées ne sont pas suffisamment variées pour permettre un apport nutritif complet et équilibré.
Présente dans le pays depuis 2002, Première Urgence Internationale est l’une des rares organisations non-gouvernementales autorisées à mener des programmes humanitaires et de développement en Corée du Nord. Historiquement présente dans le secteur de la santé, l’association s’est concentrée depuis 2007 sur la sécurité alimentaire, la nutrition, l’eau, hygiène et assainissement et le soutien à l’éducation.
Jusqu’en 2020, l’ONG concentrait son action sur la production locale et la transformation alimentaire à l’échelle des fermes collectives et des foyers, pour développer leur résilience alimentaire et économique face aux chocs climatiques et en période de soudure.
La réouverture des frontières à la suite de la pandémie de COVID-19 n’est toujours pas envisagée, rendant incertaine toute nouvelle intervention de Première Urgence Internationale en Corée du Nord dans l’immédiat.
©Première Urgence Internationale
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