Domaine d’intervention

Sécurité alimentaire et nutritionnelle et moyens d’existence

9,2%
population mondiale touchée par la faim en 2022
735
millions de personnes en moyenne ayant souffert de la faim
600
millions de personnes qui seront exposées à la faim en 2030
20%
personnes souffrant de la faim se situent en Afrique
9,2%
population mondiale touchée par la faim en 2022
735
millions de personnes en moyenne ayant souffert de la faim
600
millions de personnes qui seront exposées à la faim en 2030
20%
personnes souffrant de la faim se situent en Afrique

La sécurité alimentaire et nutritionnelle
et les moyens d’existence

Selon l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), on parle de sécurité alimentaire lorsque « tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique, social et économique à une nourriture suffisante, salubre et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active ». La sécurité alimentaire repose sur quatre éléments majeurs : la disponibilité, l’accès, l’utilisation et la stabilité de ces composantes dans le temps.

Cependant, améliorer la disponibilité, l’accès et la bonne utilisation des aliments n’est pas suffisant. Les individus doivent pouvoir avoir accès en quantité acceptable aux aliments dont ils ont besoin d’un point de vue nutritionnel. L’environnement sanitaire dans lequel vivent les individus est aussi un élément déterminant dans la manière dont ces aliments sont consommés.

Les moyens d’existence comprennent toutes les ressources, c’est à dire les capacités et les avoirs (à la fois matériels et sociaux) et toutes les activités dont un ménage a besoin pour vivre.

L’approche des moyens d’existence durable s’intéresse en premier lieu aux dotations en capitaux des moyens d’existence, ou avoirs du ménage (ou individu, ou groupes de moyens d’existence). On distingue plusieurs catégories de capitaux de moyens d’existence :

  • Le capital humain : compétences, savoir, capacité de travailler, bonne santé, bon état nutritionnel…,
  • Le capital naturel : accès à l’eau, à la terre, à la nature, à la biodiversité…
  • Le capital physique : infrastructures de bases, logement, eau, moyens de communication, de transport…
  • Le capital financier : ressources financières et capacité à épargner, avoir accès au crédit, emprunter…
  • Le capital social : ressources sociales en termes de réseau, groupe de travail, association…

Les moyens d’existence durables constituent l’une des principales sources de résilience au sein d’un ménage ou d’une communauté, en réduisant leur vulnérabilité aux catastrophes, à l’insécurité alimentaire et à la pauvreté tout en contribuant à leur autonomisation.

Nos objectifs

  • Assurer la survie en améliorant immédiatement les conditions de vie des populations vulnérables en leur redonnant un accès à l’alimentation et en leur fournissant des biens et services sociaux de base.
  • Assurer la protection et la restauration des moyens d’existence des populations vulnérables en soutenant leur autonomisation dans l’accès aux biens et services sociaux de base et dans la promotion d’opportunités économiques.
  • Prévenir la dégradation des moyens d’existence des populations et les renforcer de façon durable via une meilleure gestion des ressources, le renforcement de l’intégration dans les systèmes de marché et la cohésion sociale.
  • Produire et améliorer l’accès à une information de qualité au niveau local et national pour une meilleure coordination et qualité de la réponse humanitaire.

Nos modalités de mise en œuvre sur le terrain

  • Les transferts monétaires : cette modalité d’intervention permet de soutenir les personnes impactées par une crise dans un secteur d’intervention technique via une assistance monétaire. Cette distribution d’argent peut se faire en espèce (argent, chèque, carte bancaire, virement), en coupon à valeur monétaire ou marchandise (coupons alimentaires)
  • Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) : ce moyen permet d’améliorer l’efficience des projets mis en œuvre via l’utilisation d’outils comme les tablettes, ordinateurs, téléphones portables, logiciels pour assurer un meilleur suivi des personnes bénéficiant d’un service d’accompagnement
  • Les partenariats, la participation et la coordination : le lien avec les organisations locales, les centres sociaux, les fondations, instituts de recherche etc.

Préparation pour une distribution alimentaire à Gaza © Première Urgence Internationale

Formation culinaire au Myanmar © Première Urgence Internationale

Travail de la terre en RDC © Première Urgence Internationale