Domaine d’intervention
Première Urgence Internationale reconnaît la définition de protection adoptée par l’Inter-Agency Standing Committee (IASC) et par la communauté humanitaire qui désigne : « toutes les activités visant à obtenir le plein respect des droits de l’individu, conformément à la lettre et à l’esprit des corpus de droits pertinents ».
Pour compléter la définition de l’IASC, la Commission européenne a défini la protection humanitaire comme « visant à diminuer et lutter contre les risques de violence, de coercitions, de privations, et d’abus d’origine humaine à l’égard de personnes et de groupes de personnes dans le cadre de crises humanitaires, en conformité avec les principes humanitaires ou d’humanité, de neutralité, d’impartialité et d’indépendance, et dans le cadre du corpus du droit international, et en particulier le droit international relatif aux droits humains, le droit international humanitaire et le droit des réfugiés ».
1. La Transversalité de la protection consiste à incorporer les principes de protection et à promouvoir l’accès significatif, la sécurité et la dignité dans l’aide humanitaire, à l’ensemble des secteurs d’intervention et concerne toutes les phases du cycle du programme. Ces principes sont notamment :
Par ailleurs, Première Urgence Internationale intègre les problématiques de genre dans ses actions et programmes afin de comprendre l’impact de toute intervention sur chacun.e et d’agir et de promouvoir l’égalité des sexes et genres.
2. Des actions ciblées à travers :
Exemple : Les activités de sécurité alimentaire qui donnent à la fois accès à la nourriture (distribution de coupons) et qui remplissent des objectifs de protection (éviter les mécanismes de survie néfastes tels que les pratiques sexuelles pour la survie, l’exploitation, le travail dangereux, le travail des enfants).
Exemple : Le déploiement d’équipes intégrées multisectorielles protection-santé- santé mentale et soutien psychosocial en cas d’urgence; la prise en charge multisectorielle de survivant.es de violences sexuelles; la formation des personnels de santé sur les questions de protection, etc.
Exemple : la prise en charge et l’accompagnement social de survivant.es de violences sexuelles et sexistes, l’accompagnement social de personnes vivant avec un handicap, le soutien financier pour accéder à un logement décent ou des services légaux, la mobilisation de réseaux communautaires, le suivi des incidents de violation des droits.