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Soins de santé infantile au Nigéria : une assistance humanitaire essentielle

Publié le 22/11/2024

Dans le camp de Gufta, à Pulka dans l’Etat de Borno au Nigéria, où des milliers de familles ont trouvé refuge face à la violence de Boko Haram, Aisha Ali, 34 ans, a finalement retrouvé de la sérénité. Cette mère courageuse a fait face à des pertes tragiques, mais aussi à un miracle : la survie de son fils Musa grâce à une intervention humanitaire décisive. 

Originaire de Bama LGA, Aisha a fui avec sa famille pour échapper à la violence. Après la perte de son premier mari, elle a rejoint le camp de Gufta avec son second époux et leurs enfants. Mais la vie dans le camp est éprouvante. Sur ses huit enfants, trois ont succombé à la maladie dans leur jeune âge. La peur constante de perdre un autre enfant habite Aisha.

Lorsque Musa, son bébé de neuf mois, est tombé gravement malade, l’inquiétude a dominé la mère de famille. Fébrile, souffrant de vomissements et de diarrhée, Musa semblait condamner, et Aisha avait perdu espoir.

Musa, le fils d’Aisha

LA GRATITUDE D’UNE MERE

Tout a changé lorsque les agents de mobilisation communautaire en nutrition de Première Urgence Internationale ont rendu visite à Aisha. Bien qu’hésitante, elle a accepté, encouragée par son mari, de se rendre au centre de stabilisation de Balengyelle.

À leur arrivée au Centre, Musa a immédiatement reçu des soins intensifs : perfusions, injections et alimentation par sonde. Malgré son épuisement, Aisha a commencé à espérer lorsque, dès le deuxième jour, Musa a réussi à respirer seul. Progressivement, son état s’est amélioré, et au bout de 35 jours, Musa était transformé. Son sourire et ses jeux avec d’autres enfants du Centre témoignaient de sa renaissance.

« Les infirmières se sont occupées de Musa comme s’il était leur propre enfant » raconte Aisha avec une reconnaissance infinie envers l’équipe de Première Urgence Internationale, qui lui a permis de sauver son fils sans avoir à se préoccuper des coûts des soins ou des médicaments. Elle confie que la chaleur humaine et l’accompagnement qu’elle a reçus ont fait toute la différence.

Désormais, Aisha milite pour que d’autres mères du camp n’hésitent pas à chercher de l’aide au centre de stabilisation.

En savoir plus sur notre mission au Nigéria

Le déploiement des agents communautaires et le fonctionnement du centre de stabilisation de Balengyelle sont rendus possible grâce au financement de ECHO.

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