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La situation nutritionnelle reste critique en RDC, en particulier pour les populations déplacées et les enfants en bas âge. À Goma, ville marquée par des récents affrontements et une crise humanitaire persistante, l'accès à des soins de santé de qualité et à une alimentation adéquate est un défi quotidien.
Publié le 01/04/2025 | Temps de lecture : 3 min
Le vendredi 28 mars, le Myanmar a été frappé par un puissant séisme, causant des milliers de victimes et d’importants dégâts. Dans un pays où l’accès aux soins et aux ressources essentielles est déjà fragile, cette catastrophe aggrave une situation humanitaire critique. Nos équipes sont sur place pour évaluer les besoins et soutenir les populations affectées.
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À Goma, ville marquée par des récents affrontements et une crise humanitaire persistante, l’accès à des soins de santé de qualité et à une alimentation adéquate est un défi quotidien.
Depuis début mars 2025, Première Urgence Internationale a intensifié ses actions pour améliorer la santé et la nutrition des communautés vulnérables, en renforçant les structures de soins et en apportant un soutien alimentaire et psychosocial essentiel.
Goma, située dans la province du Nord-Kivu à l’est de la RDC, subit les conséquences des affrontements armés et des déplacements massifs de populations. De nombreuses familles, forcées de fuir leur domicile, se retrouvent dans des conditions précaires, souvent privées de services de base. L’insécurité alimentaire y est exacerbée par la faiblesse du système de santé, laissant des milliers de personnes, notamment des femmes et des enfants, sans accès aux soins.
Pour garantir un accès à des soins de qualité, Première Urgence Internationale collabore étroitement avec le Bureau Central de la Zone de Santé. Les équipes mettent en place :
Depuis le début du mois de mars, dans les deux structures de santé appuyées dans la Zone de Santé de Karisimbi (Centres de Santé Baraka et Hebron),
Ces efforts permettent aux établissements de santé locaux d’être mieux préparés pour répondre aux besoins croissants de la population.
En parallèle, les équipes mènent des campagnes de sensibilisation sur la nutrition et l’hygiène afin d’aider les communautés à adopter de meilleures pratiques alimentaires et sanitaires.
Première Urgence Internationale met également un accent particulier sur le soutien psychosocial. Après les récents événements violents, de nombreuses personnes, en particulier les femmes et les enfants, souffrent de traumatismes. Le personnel encourage ainsi le recours à des thérapies adaptées pour accompagner les victimes et favoriser leur résilience.
L’aide apportée permet à des familles de retrouver un peu d’espoir. « Nous avons accès à des soins et des médicaments gratuits, cela représente beaucoup pour nous, car, avec la situation que nous vivons, je ne sais pas comment nous aurions pu nous soigner. » témoigne une mère de famille.
Malgré ces avancées, les besoins restent immenses. Première Urgence Internationale appelle à un soutien accru pour poursuivre ses actions et garantir un avenir plus stable aux communautés de Goma.
Ces activités sont rendues possibles grâce au financement de l’Union européenne et de la Coopération Suédoise.